Chapitre VI


 


Le Lydia à quai


Restaurant du Lydia


Grand escalier du Lydia


Le Champollion


Pont promenade

 

Les croisières

Régulièrement tous les ans ou deux ans nous partions visiter ma famille en France. Nous réservions une cabine sur un des bateaux qui faisiaent la ligne Alexandrie ou Port-Saïd - Marseille. Dès que la réservation était faite c'était le grand branle-bas car il fallait préparer les valises, les cadeaux, penser comment nous allions être habillé dans ce pays bien plus froid que chez nous à Ismaïlia.

Puis nous envoyions nos bagages chez un transitaire qui se chargeait de faire monter nos bagages dans nos cabines pendant que nous visitions, mon frère et moi, tout le bateau de la cale au pont supérieur car pendant l'embarquement toutes les portes étaient ouvertes et l'on pouvait se déplacer sur les ponts des différentes classes. En effet, il y en avait au moins trois dans chaque bateau et parfois il y avait même une quatrième (le pont inférieur) où s'installaient d'une manière précaire les émigrants désirant se rendre dans un autre pays mais qui n'en avait pas trop les moyens.

Une fois à bord, nous prenions possession de notre cabine et décidions qui serait sur les couchettes du haut et qui celles du bas. Ensuite on déballait nos affaires pour les ranger dans les armoires car la vie à bord était assez "chic". Il fallait s'habiller tous les soirs très correctement et le diner était en général très formel.

Les bateaux faisaient le tour de la méditerranée, c'est à dire qu'ils faisaient des escales dans différents ports, Le Pirée (près d'Athène), Gènes (Italie), Marseille (France), Barcelone (Espagne), Alger (Algérie), Naples (Italie), etc. En général nous avions suffisamment de temps pour descendre et visiter le port et l'arrière pays.

Arrivé à Marseille nous avions l'habitude de prendre quelques jours de repos à Bandol, un charmant petit village (à l'époque) pas trop loin de Marseille, à la pension "Les Mimosas" puis après avoir repris le rythme de la vie française nous reprenions la direction de la gare Saint Charles où nous prenions le train pour Paris et nous descindions à Vierzon où nous reprenions un autre train local du nom de la ligne "Le Blanc-Argent".


La Gare Saint Charles Wagon de 3ème à poelle à bois La Gare d'Argy

Les paquebots que nous prenions :

S.S. Lydia et l'Esperia de l’Hellenic Mediterranean Lines qui est maintenant un casino ensablé à Barcarès, dont l’itinéraire était en partant d’Alexandrie : Le Pirée le port d’Athènes, puis le canal de Corinthe,

S.S. Champollion paquebot de la Compagnie Maritime qui faisait la ligne Marseille, Alexandrie, Port-Saïd, Beyrouth, Le Pirée et qui coula au large de Beyrouth en 1952, je crois,

S.S. Edinburg Castle de l’Union Castle line qui faisait la ligne Southampton – Le Cap et que j’aimais prendre car tous les jours, matin et soir il y avait un service de distribution de cornets de glace, un par passager, mais j’avais trouvé la combine, je commençais à prendre mon premier cornet à la proue du navire, suivait de loin le serveur, finissais en 4ème vitesse ma glace et le retrouvais, comme par hasard, au niveau du Sun-deck, puis au niveau du pont intermédiaire, puis au niveau du pont inférieur, on passait ensuite sur l’arrière du bateau et rebelotte. J’arrivais ainsi à manger 10 ou 12 glaces dans ma tournée. J’étais assez fier de mon coup et visiblement déjà pas mal gourmand.


Canal de Corinthe


Canal de Corinthe


Edimburgh Castle


Edimburgh Castle